Florensia

6 Overall Score
Graphismes: 7/10
Jouabilité: 7/10
Durée de vie: 6/10

Parfait pour débuter dans le monde du MMO

La répétitivité propre au genre

Note : Ce test a été réalisé il y a maintenant plus de trois ans. Le jeu est suceptible d'avoir subi des évolutions plus ou moins importantes au fil des mises à jours.

Informations

NOM DU JEU: Florensia

DEVELOPER(S): NETTS

PUBLISHER(S): Burda:ic

PLATFORM(S): PC

GENRE(S): MMO-RPG

DATE DE SORTIE: 15 octobre 2008

S’inscire sur Florensia

Florensia, qu’est ce que c’est ? Ce sont des batailles navales, des monstres mignons, des personnages bien modélisés, des thèmes bien réussis et des classes ultra-classiques.

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Florensia sur PC est un MMORPG japonais « d’exploration maritime », qui place le joueur aux commandes d’un bateau dans un univers qui s’inspire de la piraterie du XVIIIème siècle. La jeu propose un système de guildes, de pvp et de quatre classes de personnages : le noble, le mercenaire, l’explorateur et le saint. Le joueur peut recruter un équipage, remplir des missions, combattre et commercer.

Florensia est venu rejoindre l’offre en matière de MMORPG free to play (téléchargeable et jouable gratuitement). Lancé officiellement depuis le 15 octobre 2008, son développeur (le studio japonais NETTS Corp), le présente comme un jeu s’inspirant de la piraterie du XVIIIème siècle. Le but est donc d’explorer le monde marin. Le joueur peut y faire évoluer à la fois un personnage, mais aussi son propre bateau, qu’il pourra customizer au cours de l’aventure. Accessible à un large public et doté d’une réalisation plutôt convaincante, Florensia emprunte de bonnes idées, mais sans réellement marquer l’histoire du MMO. On va voir cela plus en détails à travers ce test. 

Une première bonne nouvelle est au rendez-vous : contrairement à certains MMORPG asiatiques, on découvre avec bonheur que Florensia a été entièrement été retraduit en français! Une traduction cependant incomplète, et parfois trop approximative, mais on apprécie quand même de retrouver notre belle langue. De plus, en sélectionnant le serveur européeen nommé Luxplena, puis entrer dans le canal français, vous aurez le plaisir de vous retrouver parmi des milliers de joueurs français! Il faut tout de même savoir par contre que le jeu est surtout peuplé de jeune. De ce fait, tout comme Flyff, Florensia vise un public plus large que d’habitude : son style graphique manga kawaï et sa jouabilité extrêmement simple en témoignent.

Le background du jeu est par contre assez pru étoffé. On sait juste que les quatre îles qui composent le monde de Florensia, à savoir Cardiff, Magnel, Exeter et Chester, auquelles vous pourrez naviguer, ne faisaient qu’une avant cela, jusqu’à ce que tout le monde se sépara, provoqué par l’utilisation abusive de la magie. A présent, tout les continents sont séparés : à savoir une terre d’explorateurs, regorgeant d’artefacts et de vestiges de civilisations anciennes. Sinon, Florensia s’inspire effectivement des grandes expéditions du XVIIIème siècle. Cependant, vous serez déçu que le jeu ne vaut pas le réalisme de Bounty Bay Online, qui est surement la meilleur référence pour un jeu d’époque. En effet, une fois les pieds sur terre, vous arrivez devant une nuée de monstres : des champignons, des petits oiseaux, des petits cochons etc… Bref rien de très sérieux. Outre de vous donner l’occasion de livrer bataille sur les flots, cet univers montre surtout des personnages habillés en costumes du XVIIIème siècle, au style manga. Le rendu est tout de même bien réussi!

Bon, il est temps maintenant de parler de la création de l’avatar. On vous propose quatre classes : explorateur, saint, noble et mercenaire. Cependant, on peut très bien retraduire à notre manière en voleur, clerc, mage et guerrier. Par contre, tout comme dans certains MMO tels que Ragnarok Online ou Flyff, on peut changer de classe une fois le level 40 atteint. Vous pouvez, une fois le level requis atteint, vous spécialiser dans une voie. Par exemple, le saint pourra devenir prête, ou chaman. Pour le reste, la personnalisation nous fait le stricte minimum. En effet, on a droit à plusieurs coupes de cheveux ainsi que leurs couleurs, des visages. Mais comme les armures sont quelques peu restreints, vous serez dans un monde fait de clones. Dans un jeu de piraterie tel que Florensia, il est normal que l’on a droit, en plus de notre avatar, un bateau qui lui sert à quitter un continent pour aller vers un autre continent. Cinq types de navires différents s’offrent à vous, bénéficiant chacun d’une spécificité qui lui est propre. Sachez aussi que votre bateau connaît sa propre évolution, tout comme votre personnage. Le bateau a son propre arbre de compétences, et peut être d’un niveau différent de votre personnage, même si un écart important entre les deux est vivement déconseillé. Le mieux serait d’alterner, pour éviter aussi que le jeu se répète.

On va maintenant étudier les deux mondes, à savoir sur mer, et sur terre. On va commencer par la mer! En mer, Florensia se montre ne fait assez classique. Certes, vous pouvez contrôler un navire et livrer bataille sur un autre bateau, mais cela ne s’en ressent hélas que très peu au niveau du gameplay. En effet, les quêtes sont vraiment classiques, autant que sur terre. On doit tuer tel monstre aquatique, ou trouver des objets que l’on trouve dans la mer. Pour contrôler son bateau, c’est assez simple, surtout si vous avez déjà joué à The Legend of Zelda : The Wind Waker. Les combats ont un côté très arcade : canonnades à volonté! Vous pouvez aussi utiliser votre arme secondaire, qui n’est pas négligeable. Vous faîtes des combats autant que sur terre, et la répétition est à son comble. Si votre « vaisseau » est abîmé, pas de panique, il se répare tout seul. Plus votre navire gagne des niveaux, plus vous pouvez lui attribuer des compétences (en fin de compte, comme le personnage). A tout moment, on peut aller upgrader son bateau avec divers éléments. Bref, si on met de côté la gestion de l’équipage qui est, il faut l’admettre, bien pensée, contrôler un bateau en mer est à peu près similaire à contrôler un avatar sur terre. C’est bien dommage, car contrôler un bateau aurait pû donner un jeu très original, mais les développeurs n’ont su tirer profit de cela.

Il est grand temps à présent de parler du personnage sur terre. De ce côté là, Florensia va avoir du mal à se démarquer de ses confrères F2P. A part une jouabilité bien étudiée et exploitée, on ne retrouve que du classique. Vous contrôlez votre personnage au clavier, ou à la souris (c’est quand même bien d’avoir le choix, même si on préfèrera à la souris), et cliquez sur un PJN pour lui parler tel ou tel monstre. Lors des combats, vous disposez d’une barre de raccourcis permettant d’accéder facilement à vos skills, vos potions etc… ainsi que la possibilité d’alterner rapidement et efficacement trois slots d’armes équipables. En effet, le personnage pourra alterner différentes armes, chacun avec un style différent, ce qui est bien trouvé! Les menus sont, quand à eux, clairs et pratiques. De plus l’évolution du personnage est relativement simple. A chaque niveau, on gagne des points que l’on doit répartir : lorsque l’on monte d’un niveau on gagne deux sortes de points, les points à disposer dans les statistiques (force, magie etc…), et les points à mettre dans les compétences. Cependant les compétences doit au préalable être apprises par un PJN : elles sont vendues sous forme de livres. Ensuite, on attribue comme bon nous semble les points gagnés. Il est dommage que l’on ne peut pas mettre autant de compétences que l’on veut, ce qui fera que l’on se passera de nombreuses compétences plus ou moins utiles. Cela dit, il y aura quand même grâce à cela des différences entre tous les personnages. C’est pourquoi, on peut très bien être différent de part nos skills, et se ressembler physiquement.

Pour aborder le thème de la piraterie, Florensia se veut donc vraiment trop classique. En fait, Florensia est plutôt une inspiration de nombreux MMORPG existants et en fait un mélange (on pense nécessairement à Bounty Bay Online, Flyff et Tales of Pirates que ce soit dans le monde terrestre que dans le monde maritime). Il ne montre pas réellement ses propres qualités, même s’il en possède. On a même l’impression que le jeu « se cherche » ) travers tous ces emprunts! Au fait, sachez que votre équipement peut être upgradé. Deux façons sont présentes dans le soft. La première, certains objets que vous trouvez peuvent être « scellés » : il faut une fois trouvé l’objet, aller voir un marchand, le seul capable de l’améliorer. C’est dommage, car on aurait une classe qui permette ce genre de chose. Pour cela, il faudra aussi être en possession de poissons, que vous pouvez obtenir tout simplement en pêchant (avec la possibilité de le faire, tout en étant absent, ce qui est déjà ça). La seconde façon, c’est que vos armes et vos armures peuvent être upgradées en y sertissant des pierres magiques, que l’on trouve en tuant des monstres. Vous aurez pour cela besoin de cristaux extraits par le forgeron à partir des équipements inutilisés que vous lui apportez. Cependant, le résultat est trop aléatoire, d’où un moyen pour contrer cela est d’aller acheter des objets à l’Item Shop. Sorti de cela, il n’existe malheureusement pas d’artisanat dans Florensia. Pour finir, les systèmes de groupe, ainsi que les guildes et le PVP sont vraiment basiques…

Voici les différentes classes que proposent Florensia! Comme on peux le voir, les personnages sont très réussis!

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Test dans les détails:

Personnalisation

La personnalisation donne le stricte minimum. En effet, on a droit à plusieurs coupes de cheveux ainsi que leurs couleurs, des visages. Mais comme les armures sont quelques peu restreints, vous serez dans un monde fait de clones. Sinon, du côté des bateaux, c’est original, on a droit à plusieurs styles différents, mais rien de très poussé non plus. En résumé, sur terre comme en mer, les clones sont partout.

Les Classes

Le soft propose 4 classes, et tout ce qu’il y a de plus classique. Une seule chose change, ce sont le nom des classes : explorateur, saint, noble et mercenaire. Cependant, on peut très bien retraduire à notre manière en voleur, clerc, mage et guerrier. On choisit notre classe lors de la création de personnage. Une fois le level 40 atteint, on peut encore changer de classe, à la manière de Flyff ou Ragnarok Online. Deux voies s’offrent à vous. C’est à vous de vous spécialiser à ce moment précis.

Les niveaux et l’XP

Au départ, les niveaux s’enchaînent rapidement, comme dans tout MMO. Cependant, au fur et à mesure, les niveaux sont de plus en plus difficiles à monter, et seul les joueurs les plus persévérants y arriveront. Sinon, du côté des quêtes, ça n’aidera pas forcément, tellement les quêtes sont inintéressantes. On doit tuer 10 fois ce monstre, ou alors dropper telle texture. On reste extrêmement classique de ce côté.

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Les Donjons et les Boss

Sur chaque île, on peut trouver de nombreux donjons, ainsi que le boss. Le système est pas mal, d’autant qu’en groupe, on s’amuse beaucoup. Cependant, il faudra penser à ne pas faire des donjons à la suite pendant plusieurs heures, car cela pourrait vous ennuyer et abandonner le jeu. Le Boss, il est facile à battre…lorsque l’on débute le jeu! Parce que si vous allez dans le donjon « Droes Dungeon », une grotte peuplée de toutes sortes de monstres (Niveaux 65-74), le Boss sera vraiment difficile à battre!

Les équipements

Il faut reconnaître que dans Florensia, les équipements sont vraiment restreints. De plus, si vous pensez que les armures vont modifier grandement la personnalité de l’avatar, vous vous trompez. La différence est minime. Sinon, il est possible de porter plusieurs armes, et de changer instantanément! Par exemple, on peut passer de deux pistolets à un fusil par un simple bouton, et ça, c’est très réussi!

Les drops

Le taux de drop est correct, ou du moins, on arrive toujours à obtenir quelque chose une fois le monstre tué. Tout à fait classique, on peut trouver des potions, de l’argent virtuel, des équipements, et bien évidemment les objets quêtes. Cependant, certains objets sont très difficiles à obtenir. C’est pourquoi, si vous tuez un monstre une centaine de fois sans jamais obtenir l’objet que vous souhaitez, allez voir dans la boutique des joueurs, vous trouverez toujours ce que vous cherchez!

La communauté

La communauté est accueillante. En effet, les GM sont présents de temps en temps pour vous aider à avancer dans le jeu. Les joueurs peuvent être gentils, tout comme ils peuvent être méchants. Cela dépend sur qui vous tombez. Le site officiel est de belle qualité, le forum est bien animé. Dommage qu’une partie des joueurs gâche l’ambiance agréable du jeu.

Le Cash Shop

Florensia a instauré un système permettant d’avoir des objets introuvables dans le jeu. On pourra par exemple y trouver des Robes, des Chapeaux mais aussi des potions d’expérience (qui augmentent le gain d’expérience), des places dans l’inventaires ou dans la boutique personnelle … L’item Shop est également sujet à de nombreuses mises à jour qui permettent au joueur d’acheter des objets rares à l’occasion d’évènement spéciaux. Bien sûr, tout cela est facultatif et le jeu est le même si aucune somme d’argent réel n’est dépensée.

Qualité vidéo, graphismes, bande-son

Comme la plupart des MMO, les thèmes musicaux sont de bonnes factures, et les effets sonores sont en retraits. Cependant, les effets sonores n’étant pas terribles, on ne regrette pas qu’ils soient si peu visibles. Au niveau des graphismes, c’est coloré, chatoyant et mignon. Les personnages, ainsi que les costumes qu’ils portent sont très réussis! Dommage qu’on ne peux pas plus modifier l’apparence du personnage, qui aurait été encore plus captivant.

On peut pêcher tout en étant absent, voilà qui est bien!

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Test en général:

Graphismes

On ne peut pas dire que Florensia est moche. En effet, les personnages sont très bien réalisés, le monde est très coloré et chatoyant. L’univers se destine donc au jeune public. Cependant, bien que certaines zones soient moins réussies visuellement, Florensia est susceptible de combler la rétine d’un large public.

Jouabilité

On doit reconnaître que dans Florensia, la prise en main est vraiment facile. Cependant, il vous faudra quelques temps pour manier votre bateau avec classe! On regrette toutefois le faible nombre de compétences utilisables à terre. De plus, les batailles navales sont peu stratégiques, qui auraient tendance à rendre le jeu ennuyeux et répétitif.

Durée de vie

Le gameplay est principalement centré sur le monster bashing, que ce soit en mer ou sur terre. De plus, au fur et à mesure, les niveaux sont de plus en plus difficiles à monter, et seul les plus persévérants y arriveront. On espère que les prochaines extensions donneront un meilleur aspect au soft.

Bande son

Les thèmes musicaux sont bien plus présents que les effets sonores dans les MMORPG coréens, et c’est encore une fois le cas avec Florensia. Cependant, il faut dire que les thèmes sont bien plus convaincants que les effets sonores, donc pourquoi se plaindre cette fois?

Scénario

On a du mal à s’attacher à cet univers qui oscille entre emprunts à l’histoire du XVIIIème siècle, les conquètes maritimes et l’imagerie typiquement japonaise. De plus, l’absence de scénario et des quêtes tout simplement désastreuses et inintéressantes (tuer du monstre, et ramasser des objets quêtes) n’y aident guère.

Voici mon magnifique bateau! Les décors font étrangement pensés à The Legend Of Zelda : The Wind Waker.

 

Note générale du Jeu: 6/10

Avec des graphimes cartoons très colorés, une prise en main rapide, Florensia est parfait pour débuter dans le monde du MMO. Pourtant, même si ces aspects semblent corrects, le gameplay est vraiment trop classique, qui a tendance à accentuer la répétitivité propre au genre. Les amateurs de piraterie se tourneront plus vers Bounty Bay Online, si vous voulez construire un arbre de skill correctement, vous préfèrerez Rappelz, et si vous voulez tuer des monstres en groupe, rien de tel que Flyff. Et ça, c’est tout le problème de Florensia, un bon jeu, mais on est vite lassé par son contenu classique. Toutefois, on espère que les prochaines extensions vont supprimer la plupart de ces soucis.

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Note importe : Le test a été réalisé avant 2012 et certaines parties du test ne sont donc plus à jour.

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