Free Realms

Note : Ce test a été réalisé il y a maintenant plus de trois ans. Le jeu est suceptible d'avoir subi des évolutions plus ou moins importantes au fil des mises à jours.

Free Realms n’est malheuresement plus jouable depuis le 31 mars 2014.

Informations

Free Realms, ce sont des métiers, des classes, ce sont des médecins, des guerriers, des pilotes, des forgerons, des éleveurs, et bien plus encore ! Des monstres, il n’y en a pas tant que ça, et c’est bien!

Donc, en quelques mots, Free Realms est un jeu de rôle massivement multijoueur qui se joue directement dans votre navigateur internet. Le titre vous plonge dans un univers entre réel et fantaisie, vous offrant une totale liberté de mouvement. Créez votre personnage et faites-le évoluer dans ce monde imaginaire. Partager vos objets avec d’autres joueurs, et gagnez du galon pour effectuer les nombreuses quêtes proposées.

Sony Online Entertainment, qui n’a pas réellement rien à prouver dans le domaine du MMORPG, tente cette fois de conquérir un public peu attiré par le genre. Construit autour d’un univers féerique et coloré, qui intègre une foule de mini-jeux (casse-brique, jeux de cartes…) et une dimension communautaire prononcée, Free Realms est un MMORPG familial, qui tente de projeter quelques nouveautés dans le genre, dont même le renommé World of Warcraft n’avait pas pensé! On trouve aussi un système de niveau pour les personnages, ce qui ne sera pas déplaisant tout de même! Cela est très réussi, et c’est ce que l’on va voir dans ce test!

Free Realms se différencie dès la phase de création de votre personnage, dont vous pourrez vous acquitter avant même d’avoir créé un compte et d’être rentré dans le jeu ! Proposant seulement deux races (les humains et les fées) déclinables dans les deux genres, ce MMORPG préfère se caractériser par son style graphique très mignon et des décors parfaitement réussi, qui rappelle Les Sims. Une fois votre avatar créé, vous disposez désormais d’une page web dédiée, qui montrera tout ce que vous avez fait dans le jeu (surtout les exploits). Cette page pourra évidemment être consulté par vos amis, ce qui permettra de rester toujours connecté avec eux. Pour lancer le jeu, il suffit de télécharger un tout petit client, sachant que le contenu se débloquera, au fur et à mesure de votre progression, à la faveur de chargements automatiques et transparents. Ce système permet de jouer à Free Realms sans attendre et sans avoir à télécharger un client faisant plus d’un Go, rempli de fonctionnalités que vous n’utiliserez jamais. Cependant, il faut tout de même signaler que le jeu est à déconseiller aux petites connexions (si vous n’avez pas le haut débit, cela sera difficile de jouer), les micro-chargements étant plus fréquents et moins « micro » qu’ils ne le devraient. Autrement dit, certains chargements peuvent être un peu long. Il faut dire qu’il affiche un univers visuellement très accrocheur, un peu faible techniquement mais artistiquement convaincant. Sony a misé sur des décors féeriques, vraiment colorés et des personnages vraiment rigolos, réalisés dans un style Disney qui plaira à toute la famille. Après tout, qui n’aime pas Disney?! On ne s’en plaindra pas, puisque les environnements restent ouverts, le level design réussi et les paysages superbement variés (forêt, monts enneigés, marais, plage…).

Mais, ce qui fait l’originalité de Free Realms, c’est sa progression plutôt spéciale. En effet, contrairement à ce que l’on connaît, Free Realms propose une progression multiclasse. Le principe est très simple : vous disposez d’une quinzaine de professions, que vous pouvez adopter ou non et monter indépendamment et sans la moindre contrainte, quelle qu’elle soit. Aventurier, facteur, chef cuisinier, dresseur, joueur de cartes, mineur, combattant, pilote (de kart ou de demolition derby), ninja, archer, sorcier, guerrier, médecin et forgeron, tous sont bel et bien présents. Cependant, les cinqs dernières professions énumérés précédemment sont réservés aux abonnés (on y reviendra à la suite du Test). C’est à vous de choisir et d’essayer de les développer toutes à la fois, ou bien il vous est possible de vous concentrer que sur une profession. Si vous avez une profession que vous aimez en particulier, attachez vous à celle-là uniquement! Comme dans tout MMORPG qui se respectent, on peut augmenter le level de son personnage. Pour gagner des niveaux dans un profession, il suffit d’accomplir des quêtes, qui consistent pour la plupart à vous adonner à de petites épreuves sympathiques et plus ou moins amusantes. Et cela tombe bien! Parce que d’habitude, le gros point faible des MMO sont des quêtes sans aucun intérêts, alors quand on voit des quêtes qui sont amusantes, on est vraiment touché par les efforts de Sony! Étant donné qu’on retrouve les mêmes mini-jeux associés à un métier (à peu de chose près, tout au moins), la progression aurait pu se révéler extrêmement lassante si on ne vous laissait pas la possibilité de passer à tout moment de l’un à l’autre. Mais encore une fois, Sony a trouvé un moyen de ne pas lasser les joueurs! Il est bon de savoir que dans Free Realms, votre personnage n’est féfini par aucune caractéristique (eh oui!) : seul son équipement lui permet de monter en puissance. Cela est un peu dommage, quand on sait que beaucoup de joueurs aiment monter les points que l’on a obtenu après avoir monter d’un niveau, et de les répartir dans les différents domaines (attaque, vitalité, magie etc…). En accomplissant des missions, votre personnage gagne de l’or, mais aussi des étoiles, qui symbolisent simplement l’expérience que l’on a acquise, et qui permet de franchir les niveaux. Plus votre personnage progresse dans une profession, et plus il a accès à du matériel puissant!

Ce système de progression est d’autant plus intéressant, puisqu’un personnage qui ne se bat pas contre des monstres peut augmenter des levels, pouvant accéder à un haut niveau (pourquoi pas le niveau max) sans jamais avoir attaquer une seule créature ou monstre. Il faut admettre que le jeu n’est pourtant pas dénué de monstres, mais ceux-ci ne vous attaqueront jamais si vous n’avez pas commencé à les attaquer. En effet, cela est différent, puisque dans les MMORPG, les monstres peuvent être agressifs, et vous attaquer même si vous n’avez rien fait de mal! C’est en cliquant dessus que les classes dites « combattantes » peuvent rejoindre une zone instanciée où elles se feront plaisir de les éliminer. Effectivement, Sony a tout de même garder le système de Monster Bashing pour les joueurs voulant tuer des monstres à la chaîne. Mais encore une fois, cela est facultatif, et vous pouvez très bien monter votre personnage sans jamais toucher à un seul monstre. Les autres joueurs ne voulant pas tuer des monstres pourront par exemple embrasser la carrière d’un postier. Quel est le métier d’un postier? Eh bien, on lui demandera de livrer des colis et/ou des lettres dans un temps imparti. Et pourquoi ne pas devenir chef cuistot? Vous devrez amasser des ingrédients que vous trouverez dans le monde, à la faveur d’un puzzle très prenant, puis les cuisiner dans le cadre de phases de jeu ressemblant à Cooking Mama. A moins que vous décidez de vous orienter vers le métier de dresseur, qui permettra de s’occuper des animaux et de leur apprendre des tours en déssinant des formes à l’aide de la souris sur l’écran. Si tout cela ne vous intéresse guère, alors la profession de pilote est fait pour vous! Cela vous donnera l’occasion de prendre part à de véritables courses de voitures ressemblant étrangement à un certain Mario Kart, voir Crash Team Racing. Ces épreuves de course ont un avantage : affronter d’autres joueurs.

Il en est cependant tout autrement du jeu de cartes à collectionner et à jouer, dont la salle de rencontre principale semble être constamment pleine. Free Realms propose en effet JCC virtuel. Celui-ci emprunte la plupart de ses mécanismes à des jeux de cartes connus (comme par exemple le poker). Après avoir choisie votre voie et construit votre jeu de carte (Deck), vous pourrez défier d’autres joueurs, et cela autant que vous le voulez, grâce à une interface qui n’a cependant rien à envier à celle d’un Yu-Gi-Oh, par exemple. Le monde regorge également de table de jeu permettant de s’adonner aux Dames, ou encore aux Échecs, où l’on peut comme dit précédemment, affronter un autre joueur. Il existe aussi la présence d’un Tower défense particulièremenr réussi qui se montre très impressionant au plus haut niveau de difficulté. Dans l’ensemble du soft, vous serez agréablement surpris par la qualité des différents mini-jeux proposés. Le seule petit soucis, c’est que le paramétrage des touches du clavier est impossible, qui nuit quelque peu à l’accassibilité de certains mini-jeux. Tout comme dans Everquest, il est possible de collectionner des objets rares, ou encore d’accumuler des tickets permettant de se servir au trésor Royal!

Pour conclure, Free Realms est un MMORPG familial de très grande qualité. Seule une poignée de joueurs ne vont pas aimer. Même s’il reste quelques petits défauts, dont le principal étant la présence d’un double modèle économique, on est divinement conquis par le monde que propose Free Realms. Cependant, il faut savoir que le jeu est gratuit à la base, mais nécessite un abonnement de 5$/mois pour profiter de tout le contenu du jeu. Bienqu’il reste possible de jouer sans dépenser, vous vous renderez compte que la version à laquelle vous jouez n’offre pas toutes les possibilités. Le problème, c’est que si on est pas abonné, on a pas accès à tout les métiers, et les quêtes sont souvent réservées aux abonnés. De plus, sans l’abonnement, il n’y a qu’un seul emplacement de personnage. Sans compter qu’il y a un Item Shop, dans lequel on peut acheter des accessoires plus ou moins utiles et des boosters de cartes pour les mini-jeux. On pense que seul un Item Shop aurait donné la viabilité économique du projet. C’est pourquoi, même si l’on constate plus de deux millions d’inscrits, les serveurs américains sont loin d’être pleins.

On ne peut pas dire que les décors ne sont pas réussis : c’est tout simplement magnifique!

Test dans les détails

Personnalisation

Chaque métier propose une personnalisation qui lui est propre. Cependant, l’éditeur de personnalisation n’est pas extrêmement poussé. Si vous voulez vraiment être différent des autres, il faudra passer par le Cash Shop. Cependant, on peut personnaliser ses personnages, mais on peut aussi personnaliser les mini-jeux, et ça, c’est vraiment super! On peut même créer notre propre mini-jeux, le modifier quand on veut!

Les Classes

On ne parlera pas ici de classes, mais plutôt de métiers. En effet, le soft comprend pas mal de métiers! Pilote, ou encore médecin, en passant par le forgeron, on a de quoi choisir le métier de ses rêves! De plus, on peut se spécialiser dans toutes les professions simultanément, ou bien rester vers une unique voie. Seul petit soucis, c’est que tout les métiers ne sont disponibles qu’en payant un abonnement mensuel d’une valeur de 5$/mois. Même si ce n’est pas le prix le plus exorbitant que l’on a connu, cela est dommage de payer pour débloquer d’autres classes.

Les niveaux et l’XP

On est agréablement surpris par le système de niveaux. Pour remédier à tuer des monstres à la chaîne, Sony a décidé de créer des mini-jeux permettant aux personnages d’acquérir de l’expérience. Cela permet aussi de ne pas rester plusieurs heures sur l’écran, car les niveaux s’enchaînent assez rapidement, et le niveau max n’est pas énorme. On est donc satisfait par ce système. De plus, rien ne vous empêche de monter chaque métier au niveau max!

Les Donjons et les Boss

On va faire très simple et clore sur une ligne cette partie : les donjons et les Boss sont inexistants. Cela dit, si c’est pour échapper à des couloirs remplis de monstres, c’est bien mieux ainsi.

Les équipements

On peut acheter des équipements aux PJN pour modifier quelque peu notre apparence. Cependant, il faut dire qu’il n’existe pas un arbre pour augmenter notre attaque, agilité etc… Seules armes et armures feront la différence. Cela donne aussi une autre perspective au genre du MMO, car c’est quand même la première fois que l’arbre qui permet de disposer ses points acquis est inexistant. Mais on aime quand même, car les autres métiers sont tout aussi intéressants, et on peut s’équiper sans trop se casser la tête!

Les drops

Très peu de chose à dire de ce côté là. C’est tout à fait classique. Bien entendu, on parle de la profession guerrier, car on verrait mal un pilote attaquer des monstres pour récolter des objets. Le taux de drops reste correct. Pour d’autres classes, c’est en faisant des mini-jeux que l’on débloque des objets, par exemple des ingrédients pour un médecin. Des colliers pour les éleveurs etc…

La communauté

Les GM sont tout à fait disposé à vous écouter. En effet, étant donné que le jeu vise le grand public, ils doivent toujours être présents. Qui plus est, le projet a battu les deux millions d’inscrits, ce qui fait qu’ils ont beaucoup de travail! Les joueurs sont sympathiques entre eux dans l’ensemble. Jouer à des mini-jeux contre d’autres joueurs est un véritable plaisir!

Le Cash Shop

Pour être honnête, le fait de cette note est en plus que l’on doit payer au Cash Shop pour acheter des objets (si on le souhaite), il faut aussi payer un abonnement pour explorer toutes les facettes du soft. En effet, tout les métiers ne sont pas disponibles, à moins que l’on paye l’abonnement. Ce qui est dommage, car les métiers inaccessibles sont certainement les meilleurs! Enfin, si Sony s’était maintenu au Cash Shop uniquement, cela aurait été formidable. Dommage!

Qualité vidéo, graphismes, bande-son

Étant donné que ce projet est développé par Sony, il aurait été difficile de penser que Free Realms serait baclé de ce côté là. En effet, les graphismes sont tout à fait satisfaisants. On remarque un mélange de cartoon et de Disney, qui facilite l’arrivé du jeune public sur le MMO. Les animations sont de plus amusantes, dont certaines hilarantes! Pour clore cette partie, les effets sonores sont un peu en retrait par rapport aux musiques, mais rien de très alarmant.

Dans Free Realms, on a aussi droit à des matchs de Football !

Test en général

Graphismes

Free Realms affiche de bien jolis graphismes, honnêtes, dans un style très cartoon au croisement de Allods Online (pour ne pas citer World of Warcraft) et des productions Disney. Parfaitement adapté au public visé, l’esthétique du soft permettra de ne pas vieillir du jour au lendemain. A côté de ça, le monde beau, vivant et varié est garni de petites animations amusantes.

Jouabilité

Les menus intuitifs et la maniabilité bien pensée, qui favorisent une prise en main rapide, participent à l’impression positive que nous offre Free Realms. Il est cependant dommage que le paramétrage des touches est impossible. Le gameplay offre quant à lui une latitude rafraîchissante, qui compense amplement son manque de profondeur.

Durée de vie

Contrairement à ce que l’on pourrait pensé, le monde est très riche. Il peut sembler relativement rapide de monter un métier à son niveau maximum, mais cela a été pensé de façon ç ce que les joueurs jouant à la longue ne restent pas des heures devant l’écran. D’où le regret face au modèle économique adopté, qui empêche les non-abonnés d’accéder à tous les métiers. On aurait préférer que tout les métiers soient disponibles, et un Item Shop sans le moindre abonnement.

Bande son

Comme souvent, les effets sonores sont un peu en retrait par rapport aux thèmes musicaux, même si on doit reconnaître que les thèmes sont vraiment réussis. De plus, on a un grand regret de ne pas entendre les voix des personnages, qui sont inexistantes : on aurait aimé entendre chanter les fées ou grogner les chiens.

Scénario

Free Realms ne propose pas d’histoire à proprement parler, comme la plupart de ses confrères, et son univers rempli de personnages hauts en couleur ne dégage pas une véritable identité. Mais le simple fait que les quêtes ne tournent pas uniquement autour du bashing de monstres pousse à l’indulgence, puisque ne pas tuer les monstres à la chaîne pour une fois, est un vrai plaisir!

Note générale du Jeu: 7.5/20

Tout en démocratisant le genre, Free Realms le débarrasse de ses oripeaux : voilà enfin un MMORPG où il est possible de s’amuser sans passer son temps à tuer des monstres ni céder à la traditionnelle course à la puissance. Personne ne voudra être le plus puissant, mais plutôt l’amusement et la sympathie sont les maîtres dans ce projet. Regorgeant de mini-jeux d’une qualité acceptable et parfois même surprenante, le nouveau titre de Sony Online Entertainment se révèle très agréable à pratiquer, même si l’on devra probablement y mettre quelques Euros. En l’état actuel, cela reste un très bon titre et la nouvelle référence dans le domaine du MMORPG grand public, puisque quand on sait que les F2P ne font que de ce copier l’un sur l’autre, ont est vraiment content de voir du changement!

Note importe : Le test a été réalisé avant 2012 et certaines parties du test ne sont donc plus à jour.