Grand Fantasia

Note : Ce test a été réalisé il y a maintenant plus de trois ans. Le jeu est suceptible d'avoir subi des évolutions plus ou moins importantes au fil des mises à jours.

Informations

Grand Fantasia, c’est un monde chatoyant et coloré, des personnages plus ou moins détaillés, et des petits monstres qui nous servent de compagnon, et des mélodies au delà de nos espérances!

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Grand Fantasia est un jeu de rôle massivement multijoueur jouable gratuitement en ligne sur PC. Prenant place dans un monde ouvert et centré autour de la magie, Grand Fantasia propose aux joueurs une grande variété d’options de personnalisation pour créer leurs propres héros et leurs compagnons mystiques, les Sprites. Les combats en joueur contre joueur à 15 contre 15 et les montures sont de la partie.

Alors que les MMORPG gratuits nous arrivent par pelletées de vingt, Grand Fantasia essaie lui aussi de prendre sa part du gâteau. Mais comment se différencier de ses concurrents dans un genre où tous les jeux se ressemblent ? Voyons ce que ce nouveau challenger a dans le ventre, et autant précisé qu’il aura une place bien à lui dans notre monde.

Si vous avez déjà joué à n’importe quel jeu du style, c’est à dire tuer des monstres à la chaîne, faire des quêtes et j’en passe, vous ne serez pas dépaysé par Grand Fantasia. Cela va de même pour le scénario que nous pouvons vous résumer en quelques mots. Tous les mille ans , des monstres ennemis reviennent attaquer le monde de Saphaël et vous êtes, en ce millénaire, un des héros qui doivent sauver les gentils. Bon déjà côté immersion, c’est un peu plié. Pourtant, il y a une petite particularité. Vous n’êtes pas vraiment le héros en question, mais plutôt un messager, qui doit aider une autre entité, appelée sprite, à s’aguerrir pour combattre le mal. Comme on peut le voir, ce n’est pas grandiose. Les sprites sont en fait des familiers (des animaux/monstres de compagnie), mais contrairement à pas mal de jeux leur rôle est très important, voire même indispensable. Tout d’abord, il faut savoir que ces derniers peuvent pratiquer la chasse, récupérer des minerais ou encore cultiver des plantes à travers le monde sans que vous ayez à les accompagner. Grâce aux objets qu’ils récupèrent, ils sont capables de créer des armes ou armures bien plus intéressantes que ce que vous pourriez trouver dans les commerces ! Vous comprenez donc leur importance primordiale, et ce système plaira à tout le monde!

Dans la veine d’un Dofus ou d’un World of Warcraft, le style visuel très cartoon de Grand Fantasia permet d’expliquer en partie son succès. Le jeu est techniquement perfectible (même remis dans le contexte de sa sortie), mais il dispose d’une patte graphique séduisante. Si l’on veut bien laisser momentanément de côté les univers sombres et les gerbes de sang, on peut prendre plaisir à évoluer dans ces environnements féeriques et sucrés, portés par les sonorités éthérées des thèmes musicaux. Plus prosaïquement, on peut dire que pour un jeu gratuit, Grand Fantasia offre une réalisation tout à fait convaincante. Dommage que lors de leur création, la personnalisation des avatars soit si peu poussée : choix du genre, d’une coupe de cheveux, et des yeux (il y a tout de même le choix des couleurs). Heureusement, le nombre important d’équipements différents permet d’avoir assez vite un personnage qui se distingue des autres, ne serait-ce qu’en ayant recours au Cash Shop pour y remédier.

Le véritable point fort du titre reste tout de même la bande-son. Les compositions musicales sont vraiment accrocheuses et vraiment bien travaillées pour un jeu de ce type. Certaines possèdent d’envoûtantes mélodies (comme la ville d’Ilya) alors que d’autres sont bien plus rythmées, notamment en zone de combat. Au final, les musiques correspondent à la plupart des environnements proposés. Les effets sonores sont tout aussi réussis, surtout pour les sprites. Des sons qu’ils émettent lorsqu’ils s’expriment aux petits jingles de réussites ou d’échecs, c’est mignon, et ça reste dans l’esprit kawaï du soft tout entier. Toujours sur le plan technique, sachez que les chargements sont très courts et que les combats sont fluides. Même en ville on peut se balader sans aucun lag, chose qui est loin d’être le cas de toutes les productions du genre.

Sinon, les compétences doivent être apprises indépendamment les unes des autres par votre sprite, ce qui vous demandera du temps. De plus, la création d’objet peut très bien se solder par un échec, emportant ainsi tous les items nécessaires. Pour corser le tout, vous devez veiller à leur humeur. Certains événements pendant leurs activités peuvent les rendre heureux ou tristes. Hors, si un sprite est bougon, il a de grandes chances de foirer la superbe épée que vous lui avez demandée de faire. Ce système rajoute un peu de difficulté sans être très contraignant, car on apprend assez vite à regagner la confiance de ces familiers, même si cela demande parfois du temps (en gros, plus votre compagnon est heureux, plus la chance que votre épée évolue est grande). De plus, ces petits compagnons de route sont particulièrement charismatiques et on peut passer des heures à s’occuper de leur leveling sans trop s’ennuyer. Enfin, on peut aussi signaler que les sprites peuvent vous accompagner au combat, ce qui vous permet de bénéficier de quelques bonus supplémentaires (mais très peu de bonus, car ils ne sont pas là pour faire le travail à votre place).

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Concernant le combat justement, on rentre dans un système très classique, mais très accrocheur (en partie grâce à la musique). Les trois quarts du temps vous n’avez qu’à cliquer sur l’ennemi et attendre qu’il meure, en balançant quelques compétences ici et là. Les combats en extérieur sont souvent extrêmement courts, même en solo. L’avantage est que les quêtes, qui comme d’habitude vous envoient 99% du temps taper du streu-mon en masse, se font assez rapidement. Du coup, les joueurs s’intéresseront surtout aux donjons instanciés, et donc en toute logique, au jeu à plusieurs (ou en groupe, comme vous préférez). Encore une fois, c’est d’une simplicité incroyable et à moins de se heurter à un monstre bien plus fort que nous, il est rare de mordre la poussière (idem pour les boss). Une fois bien en place, tout semble être une formalité. Bref, les vrais purs hardcore gamers risquent d’être déçus, mais ceux qui n’ont pas l’habitude des MMORPG trouveront cette accessibilité agréable, d’autant que le jeu réussit à rester captivant. Malheureusement, en voulant tout faciliter aux joueurs, les développeurs ont oublié ceux qui aiment bien s’occuper de toute l’évolution de leur perso. Du coup, on n’a aucune influence ni sur les stats, ni sur les compétences qui s’obtiennent grâce à l’expérience. Seul l’équipement fera la différence entre un paladin et un autre paladin, ce qui est vraiment un oubli regrétable.

Au final, Grand Fantasia est un vrai bon jeu, de surcroît gratuit, qui possède des qualités indéniables même s’il est à réserver au grand public. Il faut toutefois préciser qu’à l’heure actuelle, la traduction du soft en français se révèle bien foireuse (elle sera cependant travailler et améliorer toutes les maintenances). Très souvent lorsque vous parlez à un NPC, vous n’avez pas la fin des phrases car le texte est trop long pour rentrer dans la fenêtre. De plus, et là cela devient embêtant, lors de certaines quêtes les noms de monstres où de lieux inscrits dans le Livre de Quêtes ne correspondent pas à ceux du jeu. Des erreurs parfois énormes. Par exemple un NPC nous dit de tuer des dragons alors qu’il faut en fait tuer des tyrannosaures. On ne peut pas vraiment dire que ça se ressemble pourtant. Même s’il est possible que cela soit réparé dans un prochain patch, il faut quand même bien le prendre en compte à l’heure actuelle. Toutefois, la plupart du temps, cela ne nuira pas au jeu mais ça fait quand même travail de sagouin. Grand Fantasia reste malgré tout un bon jeu pour les néophytes du MMORPG qui ne révolutionnera pas le genre mais qui a certains atouts pouvant attirer pas mal de monde dans son escarcelle.

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Test dans les détails:

Personnalisation

Voici les possibilités pour notre personnage: une dizaine de visages (les yeux ainsi que leur couleur), le même nombre de coiffures (ainsi que les couleurs). En effet, il est possible de faire en sorte que notre « clone » ait moins d’exemplaires en pouvant faire ces modifications, mais à quel prix? En somme, nous sommes tous des clones et nous le resterons… Puisque les armures sont les mêmes ainsi que les vêtements (disponibles dans le Cash Shop)! Cependant, même si nous sommes tous des clones, vous ne vous retrouverez jamais avec votre vous-même vers les niveaux 60. Un jour verrons-nous un MMO digne de personnaliser notre personnage comme bon nous semble. On apprécie cependant lors de la création du personnage le bouton « aléatoire » pour ceux qui veulent faire ça vite fait!

Les Classes

Ensuite, on prend connaissance des différentes classes: nous avons le choix entre 4 autres classes: Combattant, Chasseur, Acolyte, Ensorceleur. Puis vient le niveau 15, qui nous permet d’évoluer (par exemple, l’ensorceleur devient un mage)! Enfin, il y a encore une évolution de la classe après cela, et on a le choix entre 2 possibilités! En voilà une bonne nouvelle! Cela ressemble quelque peu à la manière de Ragnarok Online, mais on ne va pas se plaindre, car ce système est très plaisant et très apprécié des joueurs!

Les niveaux et l’XP

Pour une fois dans un MMO, les niveaux s’enchaînent assez rapidement. Pas besoin de passer une éternité sur un niveau, car cela se fait assez rapidement. Le niveau max pour le moment est le level 65. Cependant, les prochaines extensions promettent un level plus élevé (75 puis 90 pour la troisième extension). Espérons qu’après ces extensions, les levels restent toujours aussi simple à monter, parce que c’est un plaisir de monter un level, mais encore faut il y arriver!

Les Donjons et les Boss

Lors de votre aventure, il sera courant de trouver des cavernes où bon nombre de joueurs s’aventurent. Ce sont bien évidemment les zeones souterraines du jeu, donc les donjons. Les donjons sont plus ou moins variées, et vous aideront à augmenter les levels de vos personnages. Il est évident qu’au final du donjon se trouve un ennemi, et pas n’importe quel ennemi, puisque c’est un Boss. A ce moment là, il sera clair que vous devez être accompagné par des amis pour espérer vaincre le Boss, même s’ils ne sont pas aussi difficile que de coutume.

Les équipements

Comme d’habitude, vous trouverez en tuant des monstres des tonnes d’objets, que ce soit des armes, équipements, objets quêtes potions… Rien de nouveau, c’est très classique. Les objets dont l’utilité est nulle, vendez les au PJN pour vous faire un peu d’argent virtuel, parce que vous en aurez besoin! De plus, un système d’artisanat est présent, qui vous permettra de fabriquer vos armes. Une banque est aussi présente, qui vous permettra de stocker des objets qui vous serviront ou non plus tard.

Les drops

Tuer des monstres est une chose, mais il n’y a pas que cela! Une fois le monstre mort, il lâche des objets, c’est ce qu’on appelle dropper un objet (qui vient de l’anglais drop qui signifie lâcher). On retrouve tout ce qu’il y a de plus classiques, à savoir les objets quêtes qui tombent facilement, des armes et des équipements qui sont plus difficiles à dropper, des potions, des bijoux et j’en passe. Rien de très nouveau de ce côté là.

La communauté

La communauté de Grand Fantasia compte de nombreux joueurs expérimentés et prêts à partager des informations et des conseils, que ce soit en jeu ou sur le forum. N’hésitez pas à poser vos questions en public, à lire le forum et le wiki (en construction à cette date), et si vous ne trouvez pas ce que vous recherchez, à demander l’aide d’un GS, ils vous répondront avec un grand sourire, car ils répondent assez rapidement. Sinon, les joueurs sont sympa dans l’ensemble.

Le Cash Shop

Le Cash Shop est totalement dispensable. Seulement, si vous avez les moyens n’hésitez pas, car il est vrai que ça améliore la vie dans le jeu (un peu comme dans tous les free to play). De plus, certains joueurs venderont des objets de la Cash Shop en boutique. Étant donné que gagner de l’argent virtuel dans le jeu est chose suffisement simple, vous pourrez tout de même trouver votre bonheur sans dépenser quelque euro.

Qualité vidéo, graphismes, bande-son

Le style visuel très cartoon de Grand Fantasia permet d’expliquer en partie son succès. Le jeu est techniquement perfectible (même remis dans le contexte de sa sortie), mais il dispose d’une patte graphique séduisante. Si l’on veut bien laisser momentanément de côté les univers sombres et les gerbes de sang, on peut prendre plaisir à évoluer dans ces environnements féeriques et sucrés, portés par les sonorités éthérées des thèmes musicaux. Les compositions musicales sont vraiment accrocheuses et vraiment bien travaillées pour un jeu de ce type. Certaines possèdent d’envoûtantes mélodies (comme la ville d’Ilya) alors que d’autres sont bien plus rythmées, notamment en zone de combat. Au final, les musiques correspondent à la plupart des environnements proposés.

Voilà la création du personnage et de notre Sprite. Ce n’est pas très poussé, mais on s’en contentera!

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Test en général

Graphismes

Le style manga, on le connaît. Soit on aaccroche, soit on n’accroche pas. Mais en partant de ce fait, Grand Fantasia est dans la lignée de tous les titres du genre. Certes, vous ne serez jamais émerveillé devant les décors, mais cela reste agréable à l’oeil et le jeu a le mérite de tourner sans problèmes même sur des machines pas très récentes (Windows 2000 fonctionne très bien dessus). On aurait apprécié cependant un monde plus original et diversifié.

Jouabilité

Accros de gros MMORPG payants, passez votre chemin. On est ici dans un titre très grand public, ce qui ne veut pas nécessairement dire immature. La prise en main rapide et le gameplay simple participent à l’impression positive qui se dégage de l’ergonomie générale, et vous pouvez vous lancer dans le jeu sans zyeuter tous les forums pour savoir comment jouer ou leveler votre perso efficacement. Les combats étant rapides, même contre les boss, Grand Fantasia devient accessible à ceux qui n’aiment pas rester trois heures de suite devant leur écran, et il y a un public pour ça. Enfin, l’évolution des sprites est captivante, peut-être même plus que celle du perso principal!

Durée de vie

Bien évidemment, vous avez plutôt intérêt à vous faire des amis pour jouer en groupe assez vite car taper des monstres tout seul devient rapidement ennuyeux. Toutefois, la team française qui s’occupe du jeu propose des events très réguliers (en gros, toutes les semaines). De plus, la gestion des sprites est assez vaste pour tenir en haleine le joueur hors des phases de combats. Même si le PVP est sans doute moins développé que dans pas mal de MMO, on s’amuse quand même, surtout avec notre compagnon!

Bande son

Non seulement les thèmes sont nombreux, mais ils sont aussi de très bonne qualité. Les mélodies sont accrocheuses et il n’est pas rare de se mettre à les chantonner. Assez étonnant dans un genre où on a pourtant tendance à couper le son. Notez aussi qu’il arrive de temps en temps que la musique s’arrête doucement pour laisser place aux bruits de l’environnement, et ceci pendant plusieurs minutes qui est bien pensé pour éviter les répétitions! Du grand Art!

Scénario

Eh bien…comme dans la plupart des MMOF2P, le scénario fait pâle figure. A croire que Flyff a trouvé son petit frère, puisque le but du jeu est simple comme bonjour, taper des monstres en chaîne. Le gameplay et le design font le reste dans ce type de jeu, mais quand même…

Note générale du Jeu: 7,5/10

Si vous êtes un joueur de MMORPG assez peu régulier et que vous n’aimez pas travailler vos arbres de compétences pendant des heures, ce titre est fait pour vous. Grand Fantasia, étant un bon petit MMORPG gratuit, sera surement un bon choix pour le commencement dans le monde du MMORPG! Pourtant, cet opus ne manque pas de qualités, et a le mérite d’étoffer son principe basique par une multitude de bonnes idées, pour certaines carrément originales et rafraîchissantes. Il est accessible sans être neuneu. Les familiers ont beaucoup d’importance et constituent à eux seuls une grande partie du gameplay. L’univers graphique est souligné par une bande-son enthousiaste sans jamais verser dans l’épique.

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Note importe : Le test a été réalisé avant 2012 et certaines parties du test ne sont donc plus à jour.