Note : Ce test a été réalisé il y a maintenant plus de trois ans. Le jeu est suceptible d'avoir subi des évolutions plus ou moins importantes au fil des mises à jours.
Informations
NOM DU JEU: Metin 2
DEVELOPER(S): SilverBirch Studios
PUBLISHER(S): Gameforge
PLATFORM(S): PC
GENRE(S): MMO-RPG
DATE DE SORTIE: 26 juin 2007
On se retrouve aujourd’hui pour le test d’un MMO plutôt ancien qu’est Métin 2. Métin 2 vous plonge dans un univers médiéval, où Monster Bashing est bien évidemment présent. Malheureusement, on retrouve un système d’évolution de personnage peu convaincant, et des failles techniques en grand nombre. Heureusement que la bande son rattrape un peu les dégâts.
Sinon, Metin 2 sur PC est un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur et gratuit. Intégrez une guilde, affrontez celles adverses, et participez à de grands affrontements entre les nations. Découvrez les différentes classes de personnages, les habiletés et les armes de ce jeu disponible en téléchargement gratuit.
Nous continuons aujourd’hui notre tour du monde sur les MMORPG Free to Play (jeu jouable après téléchargement sans abonnement) avec Metin 2. Depuis sa sortie française en juin 2007, il a su convaincre bon nombre de joueurs, de part son côté hack’n slash et son accessibilité. Pourtant, il faut savoir que le jeu cumule pas mal de défauts et d’un manque de finition certain. C’est ce que l’on va voir à travers ce test.
Jadis, le monde de Métin 2 était un unique continent, mais un énorme météore percuta cet immense monde. Le nom de ce météore est appelé Metin, et celle-ci commença à répandre de nombreuses maladies. C’est d’ailleurs à partir de ce moment là que les animaux ont commencé à se changer en monstres. L’empire se divisa donc en trois factions, chacun ayant des projets différents. A l’est, le royaume Chunjo se réfugia dans la spiritualité, tandis qu’au sud, le royaume de Jinno prit la décision d’utiliser les armes pour faire face à ce désastre. Enfin, à l’ouest, le royaume de Shinsoo décida d’ignorer ce désastre, en continuant les échanges commerciaux entre les royaumes. C’est pourquoi, avant même la création de votre personnage, il faudra choisir l’un des royaumes où vous souhaitez débuter. Cependant, les environnements, tout comme les PJN et les quêtes sont identiques, donc peu importe où vous débutez. Au fur et à mesure de votre progression, vous vous rapprocherez du centre du continent, et donc des zones communes aux trois royaumes, ce qui fait que vous rencontrerez des joueurs d’autres factions et, si vous le souhaitez, vous pourrez vous mesurer à eux. Cependant, le parcours est très long et périlleux avant d’atteindre ces zones communes.
Metin 2 propose différentes zones malheureusement très peu agréables à parcourir, et il est fort bien qu’il y ait la présence de portails de téléportation entre les différentes zones de jeu. En effet, que ce soit sur le plan technique ou artistique, ce n’est pas ce qu’il y a de plus beau, d’autant que les zones sont uniquement trufées de monstres classiques et peu variés. L’exploration ne fait donc pas partie de ce Free to Play. Les villes comptent beaucoup de PJN, vous proposant des quêtes plus ou moins intéressantes. Comme d’habitude, on a le droit aux fameux « peux-tu tuer 10 loups qui ont envahi mes champs », ou encore « ramène moi 20 laines de moutons ». Des quêtes vous sont automatiquement assignées à chaque niveau franchi, que l’on appelle les « quêtes de chasse », sans que vous ayez besoin de retourner en ville pour l’accepter. Sinon, les soucis techniques sont nombreux : des bugs au niveau des quêtes, des problèmes de collision, bref, tout cela n’aident guère à s’immerger dans cet univers. Cependant, dans la plupart des MMO Free to Play coréens, on retrouve un système d’évolution du personnage. Est-il convaincant dans ce Metin 2 ?
Toujours et encore du Monster Bashing …
Malheureusement, il ne l’est pas vraiment. Tout d’abord, on commence le jeu avec seulement quatre classes disponibles, ce qui est assez peu : Le Guerrier, le Ninja, Le Sura – mélangeant guerrier et mage – et le Chaman. Bonne nouvelle cependant, il vous est possible de choisir le sexe de votre personnage, mais pour ce qui est de la personnalisation, il faudra vous en passer. Les clones sont partout, et si vous souhaitez changer votre coupe de cheveux, direction l’Item Shop. Pour ce qui est de l’équipement, il n’y a pas grand chose, ce qui restreint encore plus les possibilités de personnalisation, d’autant que que l’utilisation des équipements est restreinte à un groupe de niveau, et ne sont pas toutes visibles sur votre avatar. Imaginez-vous en train d’équiper votre personnage d’un bouclier sans le voir. A chaque niveau franchi, vous gagnez des points de statistiques à répartir selon vos envies dans l’une des catégories suivantes : Intelligence, Force, Dextérité et Vitalité. De plus, un point de compétence est obtenu après chaque niveau. On arrive cependant à un petit soucis : les compétences sont vraiment peu nombreuses. Même si on on peut se spécialiser à partir du niveau 5, comme le guerrier qui peut devenir ou berseker ou tank, il faudra faire avec seulement cinq à six compétences. Le développement des personnages est donc plus que décevant, d’autant qu’avec le peu de comptétences disponibles, le jeu aura un petit côté lassant. La concurrence offre bien meilleur à ce niveau là.
C’est pourquoi, même si à partir du niveau 30, on peut effectuer des combos, les combats deviennent très répétitifs. Ce qui est fort dommage, puisqu’en groupe, les combats deviennent forts dynamiques et rend un côté hack’n slash au jeu. Malheureusement, il faudra d’abord atteindre le niveau 30, et c’est déjà assez difficile de l’atteindre. De plus, vous devrez vous consacrez la plupart du temps au monster bashing, puisque le nombre de points d’expérience requis augmente de façon exponentielle. Mais, si vous le souhaitez, l’Item Shop sera là pour vous aider à xp plus rapidement. De même, xp en groupe pourrait être une bonne alternative. Sinon, pourquoi ne pas vous diriger vers les donjons, même s’ils sont médiocres. Ou bien vous pouvez vous mettre en quête des pierres de Metin, puis les détruire. Celles-ci apparaissent aléatoirement dans le monde. Au niveau 15, vous pourrez attaquer d’autres joueurs. Il vous faut cependant savoir que le PvP est basé sur un système d’alignement. Faites alors très attention, car vous subirez les conséquences de vos actes (pseudo en rouge si vous tuez quelqu’un, et même perdre des objets à partir du niveau 50). A partir du niveau 25, vous avez la bonne surprise de disposer d’un poney, que vous devrez nourrir. Ce poney pourra progresser en niveau, et pourra devenir un cheval de guerre, et vous offrira certains bonus. Mais l’essentiel sera les possibilités de combat monté.
En revanche, c’est à partir du niveau 30 que beaucoup de changement s’opèrent, puisque vous avez enfin accès à l’artisanat. De plus, vous pourrez intégrer une guilde. L’artisanat propose des choses basiques, mais on apprécie tout de même sa présence. Trois volets : la pêche, l’herboristerie et le minage. Les minerais obtenus peuvent être raffinés chez un alchimiste pour donner à vos bijoux divers bonus. Sachez que les minerais s’obtiennent en utilisant une pioche sur les veines disposées à tel ou tel endroit. Les herbes, elles, vous permettent de fabriquer des potions. Pour l’équipement, il peut être amélioré en rendant une petite visite chez votre ami le forgeron, qui essaiera d’en monter le niveau. Cependant, le taux d’échec est assez élevé. Sinon, lorsque vous détruisez des Métins, vous trouverez des pierres de bonus, que vous pourrez glisser dans vos armes ou vos armures, afin de leur confier divers bonus. En revanche, si un point positif est dans Métin 2, c’est la gestion des guildes qui est, il faut l’admettre, assez poussée. Les membres de la dite guilde peuvent contribuer à cette dernière en Yangs, qui est la monnaie, ou en expérience, en échange de quoi, vous obtiendrez des rangs et des responsabilités de plus en plus importantes. Vous pourrez évidemment prendre part aux guerres de guildes. Les guerres prennent tout simplement la forme de capture de drapeau ou de duels, sur les maps traditionnelles, voir sur des maps dédiées. C’est simple, mais efficace. Au final, Métin 2 propose un lot de fonctionnalités intéressantes (on peut aussi parler du mariage, des boutiques, de la polymorphie…), mais il faudra aussi faire avec les différents défauts énoncés dans le test.
Les décors sont souvent vides, et les textures au sol sont déplorables.
Test Général
Personnalisation du personnage
Avant même la création de votre personnage, il vous faudra choisir l’une des factions où vous souhaitez adhérer. De plus, avec seulement quatre classes, il n’y a pas beaucoup de choix au niveau du style lors des combats. Vous vivrez dans un monde fait de clones. Et, pire encore, si vous souhaitez changer votre coupe de cheveux, il vous faudra passer par l’Item Shop ! Enfin, lorsque vous équipez votre personnage d’un bouclier, par exemple, il est souvent possible qu’il n’apparaisse pas sur votre avatar.
Les Classes
Avec seulement quatre classes, Metin 2 fait pâle figure aujourd’hui. Les classes sont : le guerrier, le ninja, le sura et le chaman. En plus de cela, l’évolution de votre personnage n’est pas réellement convaincant. C’est ainsi qu’au final, on se retrouve rapidement à utiliser les mêmes compétences pour vaincre les monstres, ce qui donne un aspect lassant à Metin 2.
Graphismes
Sachant que Metin 2 est sorti en 2004, il est normal que les graphismes ont pris un certains âge. On va peut être admettre que l’animation des personnages est encore à jour, ainsi que leur modélisation. Maintenant, en dépit de cela, de nombreux problèmes techniques sont présents, à commencer par des bugs graphiques, des soucis de caméra et ainsi que de collision. Enfin, le level design est vraiment moche.
Jouabilité
On va parler d’abord de l’évolution de son personnage, qui est vraiment très peu convaincant. Même si Metin 2 est accessible à tous, la jouabilité souffre de plusieurs problèmes d’ergonomie. Dans cela, on peut citer l’interface qui est trop perfectible. En effet, les caractères de textes sont tellement petits que vous aurez du mal à déchiffrer ce qui est écrit. Ensuite, on retrouve des problèmes de Pathfinding qui deviennent vites agaçants.
Durée de vie
Bien que le monde soit vide et peu varié, les zones de jeu sont particulièrement nombreuses. De plus, le contenu est suffisament étoffé pour qu’on s’intéresse à ce Métin 2. Même si le système de progression ne vous inspirera pas, le jeu est susceptible de vous occuper pendant un grand nombre d’heures.
Bande son
Souvent, dans les MMO, la bande son est mise de côté (on entend que quelques bruitages et des thèmes discrets). Ici, les thèmes sont entrainants en plus d’être réussis. Même si la musique que changer d’un coup, ce qui peut en déstabiliser plus d’un. En revanche, vous pourrez toujours changer les thèmes musicaux par vos mp3. En revanche, les bruitages sont bien plus discrets que de coutume.
Scénario
Métin 2 propose un scénario, mais qui n’est malheureusement pas assez développé pour qu’on s’y intéresse. Les quêtes sont cependant le mérite de contenir quelques éléments du background, mais ces quêtes sont peu nombreuses et laisse place à des quêtes ennuyantes. Comme dans tout MMORPG coréen, vous ne pourrez éviter le Monter Bashing, ce qui rendra le jeu très lassant à un certain moment.
A mon avis, cet homme a une quête à nous proposer.
Note générale du Jeu: 4/10
Malgré qu’il soit particulièrement accessible, Metin 2 traîne derrière lui de nombreux soucis qu’il serait bien d’éviter dans les MMORPG asiatiques traditionnels. Même si son aspect hack’n slash est fort sympathique, son gameplay est ultra-répétitif. On observe un manque de finition certain, ainsi que de nombreuses failles techniques. Principalement, son déplorable système d’évolution du personnage nous donne envie d’aller voir ailleurs. Maintenant, pour ceux qui débutent, peut être commencer par là serait un bon compromis, mais ne vous y attarder pas trop, car on trouve nettement mieux aujourd’hui.
Note importe : Le test a été réalisé avant 2012 et certaines parties du test ne sont donc plus à jour.
