Fiesta Online

Note : Ce test a été réalisé il y a maintenant plus de trois ans. Le jeu est suceptible d'avoir subi des évolutions plus ou moins importantes au fil des mises à jours.

Informations

Fiesta Online, c’est 4 différentes classes, mais un monde très manga et cartoon. Au niveau du jeu, Fiesta Online est un jeu de rôle massivement multijoueur gratuit sur PC qui utilise le cel shading (textures au rendu cartoon). Le joueur doit remplir des missions et chasser des monstres tout en rencontrant de nouveaux amis avec qui il peut commercer, voyager et combattre.
Quatre classes de personnages sont disponibles. Beaucoup vont aimer, c’est une évidence, mais aussi un grand nombre le mettra de côté.

Tester le jeu Fiesta Online maintenant

Un nouveau MMORPG nous invite à faire la fête d’après le nom qu’il porte. Son nom, c’est Fiesta Online! A première vue, les graphismes sont très colorés et attrayant, avec un style manga très marqué. Mais une chose est sûr, c’est que Fiesta est très inégal dans son contenu, puisqu’il mélange le meilleur et le pire du MMO, et c’est ce qu’on va voir dans ce test.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, de nombreuses recherches ont été faites pour découvrir s’il existe un réel rapport entre ce MMORPG et la fête. Mais pourquoi donc les développeurs ont appelé ce MMO Fiesta Online? Eh bien le mystère est toujours d’actualité aujourd’hui! Parlons de l’histoire du jeu : tout commence par la naissance de Bijou, un être aux pouvoirs surnaturels. On ne va pas rentrer dans les détails de l’histoire, mais Bijou a été découvert par les elfes. A partir de cela va engendrer une terrible guerre, dont vous êtes l’espoir pour trouver Bijou. D’après ce très court résumé, c’est une histoire tout ce qu’il y a de plus basique. Mais on ne va pas rentrer dans les détails de l’histoire, puisqu’on a a quelque chose de plus important à faire : résumer les qualités et les défauts du gameplay, car il faut avouer que Fiesta est un titre assez contrasté, qui mélange de très bonnes idées avec les plus mauvaises, qui donne un résultat pour le moins étrange.

Parlons d’abord du commencement, à savoir la création du personnage. Ce sera une étape vraiment triste, puisque l’éditeur de personnages est réduit au plus bas. En effet, les possibilités de personnalisations sont maigres, puisqu’on ne retrouve aucune race, mais seulement quatre classes traditionnelles, à savoir le guerrier, le mage, l’archer et le prêtre ; deux sexes sont présents, classiques, mais compréhensible. Il reste, une fois cela fait, choisir l’apparence, mais encore une fois, on reste dans la simplicité. On retrouve seulement trois coupes de cheveux ainsi que trois teintes et… c’est terminé! Bref, on se rend compte que l’éditeur de personnages n’est pas aussi riche que comme certains autres MMO, comme par exemple Perfect World International, qui propose un éditeur d’avatars à couper le souffle! En fait, la personnalisation du personnage existe bel et bien, mais… il faudra aller dépenser quelques euros à l’ItemShop pour en profiter. C’est pourquoi, il est étrange que l’île sur laquelle se déroule l’histoire ne s’appelle pas « l’île des clones »…

Si l’absence de possibilités de customiser son personnage est vraiment regrettable, nous sommes encore plus sceptiques pour le manque de liberté de mouvements de ce dernier une fois que le personnage entre dans le jeu. Pour être simple, toutes les zones du jeu sont gavées de murs invisibles qui vous bloquent d’un coup, avec un message précisant que c’est un « domaine interdit ». Quand in est en dehors d’une région, comme par exemple une plage sans horizon, cela se comprend, mais dans une forêt… Mais en plus, cela arrive partout : si une butte est un petit peu trop haute, il faudra la contourner, ce qui est très déstabilisant. Si vous aimez l’exploration, passez votre chemin. Il faut aussi signaler des transitions un peu brutales entre les différents environnements, qui marque tout de même le joueur. Par exemple, passez d’une magnifique plage à un désert sans la moindre petite goutte d’eau est assez étrange. De plus, il est bon de savoir qu’une incohérence est présente : pour atteindre des monstres de votre niveau, il faudra tout d’abord traverser des monstres d’un level supérieur au votre (attention à ne pas mourir!).

On remarque donc que Fiesta a des défauts, mais il possède des qualités bien réelles que l’on ne peut mettre de côté, notamment en ce qui concerne l’évolution des personnages. Il est évident que les classes présentées par le soft sont très classiques, néanmoins il y a différentes façon d’avancer dans le jeu, grâce à un système de progression bien pensé! Déjà, les classes peuvent évoluer une seconde fois, comme dans Rappelz, Flyff ou encore Ragnarok Online grâce à une quête très spéciale et plutôt ardue. De plus, chaque compétence obtenue peut être améliorée finement et selon plusieurs critères! Ainsi, on pourra augmenter les dégâts d’un sort, mais on peut très bien réduire le coût des points Mana, ou augmenter la durée de l’effet, ou encore gagner quelques secondes de cooldown. Cela en va de même pour les équipements, puisqu’il possède le même système (les équipements peuvent être améliorées à la fois par l’intermédiaire de pierres magiques, mais aussi par le biais de titres (cela confèrent des bonus spécifiques contre des monstres donnés). Au final, on se rend compte que le gameplay est dans l’ensemble satisfaisant, même si les quêtes sont sans intérêt, car elles sont inintéressantes (tuer tel ou tel monstre).

Comme on est dans les bonnes idées, autant y rester encore un peu. Fiesta Online permet à tout les joueurs sans exception d’avoir une minuscule maison ressemblant à un champignon, comme nos amis les Schtroumpfs! Cet abri adorable est moins développé que dans d’autres MMO proposant une maison (comme Flyff ou Runes of Magic, qui livre une maison magnifique), mais cette mini-maison a le mérite d’être très utile, car on peut s’y reposer pour regagner notre énergie et nos points Mana, ou encore pour faire une boutique pour vendre tel ou tel objet aux autres joueurs. Une autre originalité subvient : le mécanismes de quêtes appelées Royales. Vous devez d’abord vous inscrire dans la file d’attente auprès du PJN qui propose ces quêtes pour pouvoir y participer. Ensuite, il y aura la formation d’un groupe, après quoi vous serez propulsé dans une instance avec un temps limité dans lequel vous devez accomplir une mission périlleuse le plus souvent, mais une récompense digne de la quête vous attend au final! Cela reste fort sympathique et distrayant. A présent, il est temps de conclure ce test sur une note supérieur à la moyenne, même si ce n’est pas énorme. Tout comme son frangin Last Chaos, Gamigo peut nous proposer un contenu tout de même un peu plus attractif! Il faut aussi savoir que la traduction du jeu est déplorable. A vous de voir si vous souhaitez parler le franco-anglais.

La récolte d’objet fait bien évidemment partie du jeu

Tester le jeu Fiesta Online maintenant

Test Général

Personnalisation du personnage

Voici les possibilités pour notre personnage: environ 3 visages, le même nombres de coiffures et de yeux. C’est tout. Mais bon, quand c’est notre 1er MMORPG, on va pas faire notre fine bouche hein? Et puis, il parait qu’il est possible de changer la couleur de ses cheveux, la coiffure et les yeux en parlant à un PJN! Déjà le moral remonte un peu… à condition d’en mettre le prix! En effet, il est possible de faire en sorte que notre « clone » aie moins d’exemplaires en pouvant faire ces modifications, mais à quel prix ? Le seul recours disponible, le cash shop !

Les Classes

On retrouve seulement 4 classes dans le soft, d’autant plus qu’elles sont extrêmement classiques ! Ainsi, on doit choisir entre le guerrier, le mage, l’archer et le prêtre ; mais ce n’est pas tout, on a quand même le choix entre les deux sexes qui sont présents. On conclut donc de cette partie que tout est relatif et classique.

Graphismes

Globalement, Fiesta Online affiche des graphimes corrects. Les personnages sont bien modélisés pour peu que l’on aime le style coréen. Les décors sont réussis, mais certaines textures sont franchement laides, et certains environnements un peu simple. Les graphismes sont donc un cran en dessous de ce que l’on crée aujourd’hui.

Jouabilité

Difficile de mettre une note à cet aspect tant les motifs de satisfaction comme de bouleversement se bousculent. Effectivement, les satisfactions sont principalement l’évolution des compétences et des équipements, ainsi que les quêtes Royales. Mais d’un autre côté on ne peut esquiver les murs invisibles qui gâchent un peu tout le soft, et c’est grand dommage.

Durée de vie

Étant donné que les MMORPG ne présente pas une réelle fin de jeu, Fiesta vous emmènera pour des centaines d’heures de jeu. Même si de premier abord, il semble que le monde ne soit pas vaste, il propose un contenu conséquent. Cependant, tout comme Rappelz et Flyff, le gameplay est centré sur le monster bashing, d’où le jeu peu probablement lasser.

Bande son

Les thèmes que proposent Fiesta sont un peu basiques et donnent un côté vieillot au soft. Vous l’aurez donc compris, c’est une critique. Une fois de plus, les bruitages se font trop discrets. C’est dommage!

Scénario

On ne voit pas un réel scénario dans le jeu. Le site officiel nous raconte une merveilleuse histoire, mais on ne remarque pas dans le jeu un réel scénario, c’est pourquoi nous n’allons pas donner de note. Une chose est sûr cependant, on doit tuer des monstres en chaîne.

On reconnait bien le style manga de Fiesta Online ! Plutôt sympa !

Note générale du Jeu: 6/10

Fiesta Online est donc un MMORPG qui mélange le meilleur et le pire du MMO sans interruption. De grosses erreurs dans le soft, notamment les déplacements qui sont sans cesse entravés, côtoient de très bonnes idées comme par exemple le système d’évolution des compétences! Au final, le titre nous donne donc une impression très mitigée. Fiesta ne peut donc rivaliser face aux nouveaux MMORPG d’aujourd’hui, même s’il propose un contenu pour le moins intéressant.

Tester le jeu Fiesta Online maintenant

Note importe : Le test a été réalisé avant 2012 et certaines parties du test ne sont donc plus à jour.