Naissance du jeu vidéo : Du Mac à l’Amiga

Du Macintosh à l’Amiga : l’ère des ordinateurs de jeu!

L’ordinateur a longtemps été une machine triste. Et puis le macintosh d’Apple arrive en janvier 1984. Le « Mac » se distingue par une convivialité inconnue jusqu’alors. Sur son écran, il fait apparaître des images sur fond blanc, comme dans un livre illustré. Et pour qu’il accomplisse quelque chose, il suffit de cliquer avec la souris placée sur le côté de l’ordinateur. Seul souci, son prix est trop élevé pour la population des adolescents. L’année suivante, Atari lance ST, une sorte de Macintosh accessible à tous les budgets.

S’il est moins sophistiqué, le CPC d’Amstrad a pour avantage d’être très bon marché. Cet ordinateur complet (avec son propre écran) est vendu 3000 francs – moins de 500€. A partir de 1984, il se retrouve dans la chambre de centaines de milliers de jeunes Européens. D’ailleurs, la publicité d’Amstrad résume la situation : « un Amstrad CPC parce que dans ma classe, tout le monde en a un! »

Le simulateur de vol Flight Simulator apparaît en 1986 sur Macintosh et reproduit la cabine de pilotage d’un avion avec son tableau de bord. Il donne naissance à des clubs de passionnés d’aviation, avides de survoler leur ville préférée.

Grâce à la vogue de tels ordinateurs, de nombreux éditeurs de jeux vidéo voient le jour en France : Infogrames, Ubisoft, Cocktel Vision… Ere informatique, dans l’Arche du Captain Blood créé pour l’Atari ST, promène les joueurs dans l’espace intergalactique pour visiter d’extraordinaires planètes. Le compositeur Jean-Michel Jarre a signé la musique du jeu.

L’amiga de Commodore est une révolution. Tout comme le Macintosh, il affiche des images tout en proposant en plus des vidéos, du son et de l’animation de qualité. On parle de « Multimédia ». Des jeux tels que Defender of the Crown (bataille entre les Anglais et les Normandsà ou Populous (où l’on veille sur la destinée d’un peuple) mettant en valeur les capacités de l’Amiga.

Ordinateur Macintosh