Naissance du jeu vidéo : Les jeux multimédias

La vogue des jeux multimédias

Au début des années 1990, tous les ordinateurs deviennent « multimédias » : ils affichent des images, mais aussi de la vidéo et des animations sonorisées. Un nouveau support détrône la disquette : le CD-ROM. Il ouvre la voie à des jeux d’une autre envergure sur le plan visuel. Des images animées d’une grande beauté font leur apparition sur les écrans.

Le premier succès du genre s’appelle The 7th Guest (Virgin/1993). L’action se déroule dans un manoir hanté et, à maintes reprises, des fantômes transparents surgissent de nulle part pour mieux procurer quelques frissons au visiteur nocturne.

Under a Killing Moon (1994) est, quant à lui un véritable film intéractif. Au cours de cette aventure policière, le joueur, qui joue le rôle d’un détective, visualise des scènes de cinéma tournées avec des acteurs. Lorsque l’image se fige, il peut intervenir sur le déroulement de l’histoire et choisir ce que le détective doit accomplir.

La « French touch »

De nombreux éditeurs profitent de l’essor du multimédia pour créer des oeuvres d’une grande esthétique. Cette approche est dénommée : la « French Touch » (touche française) du jeu vidéo.

Little Big Adventure d’Adeline (1994) est un exemple parfait de la « French Touch ». Jeu d’aventure, c’est un chef d’oeuvre artistique dont les décors ont été peints avec délicatesse. L’animation des personnages est un régal pour les yeux.

En 1996, Versailles, complot à la cour du Roi Soleil de Cryo émerveille par ses reconstitutions du château de Louis XIV tel qu’il était au XVII ème siècle, avec un labyrinthe dans le jardin et un escalier des glaces, aujourd’hui disparus.

La « French Touch » comprend aussi des jeux comme Atlantis (Cryo/1997), avec ses paysages de rêve, ou Dark Earth (1997) de Kalisto, inspiré d’un univers de Jules Verne que Ridley Scott sera tenté d’adapter au cinéma.

Une partie de Versailles, complot à la cour du Roi Soleil

 

Une partie de Little Big Adventure (1994)


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