Naissance du jeu vidéo : Rayman

Rayman, un succès français

Détendu, facétieux et pas prétencieux pour un sou, Rayman a des attributs qui le rapprochent d’un Marsupilami high tech : ses cheveux peuvent se transformer en pales d’hélicoptère, son poing file à travers les airs…

Rayman est l’oeuvre d’un jeune homme de Montpellier, Michel Ancel. Dès l’âge de 14 ans, Ancel a commencé à écrire ses propres jeux. A cette époque déjà, l’éditeur français UbiSoft avait publié l’un d’entre eux, The Teller, réalisé intégralement à la maison.

En 1993, la fiancée de Michel Ancel dessine un curieux modèle de personnage : Rayman. Outre ses cheveux, qui lui permettent de voler, ses pieds et ses mains flottent dans l’air d’une manière hilarante. Il y aurait là une base intéressante pour un jeu de plate-forme du type de Super Mario Bros (soit un jeu dans lequel le personnage doit régulièrement sauter d’un niveau horizontal à un autre).

Convaincu des potentiels de Rayman, UbiSoft voit là la possibilité de devenir un éditeur de niveau mondial. Près de 50 personnes sont affectés au développement de Rayman, avec un budget trois fois plus important que ce qui se pratique alors. Un effort énorme est fait sur l’animation du personnage Rayman.

La version suivante, Rayman 2 (1999) s’apparente à un dessin animé intéractif. Elle impressionne jusqu’à Steven Spielberg lui-même. Lors d’une visite à l’E3, (le plus grand salon mondial du jeu vidéo organisé chaque année en Californie), le réalisateur de Jurassik Park, demande s’il peut emporter un exemplaire !

Le succès de Rayman a contribué à faire de UbiSoft le deuxième éditeur mondial de jeux vidéo, juste derrière l’écran américain Electronic Arts.

Michel Ancel

Une partie de Rayman


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